André Berthier

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André Berthier

André Virgile Paul Marie Berthier est né le 11 janvier 1858, à Neuilly-sur-Seine. Ingénieur civil de formation, il présente, de 1886 à 1888, à l'Administration de la Guerre divers systèmes de tir réduit pour armes de guerre, fusils et revolvers.

Engagé volontaire à dix-huit ans, le 27 janvier 1876, il est libéré comme sergent au 2e Zouaves. De 1883 à 1886, il organise le mouvement des sociétés de gymnastique et de tir.

En 1885, il est employé principal à l'administration centrale de la Compagnie du chemin de fer de Bône à Guelma, à Paris (société anonyme française créée en 1875 pour construire et gérer des lignes de chemin de fer en Algérie et en Tunisie). Il est membre du comité du concours national de tir.

De 1886 à 1888, il présente à l'Administration de la Guerre divers systèmes de tir réduit pour armes de guerre, fusils et revolvers qui lui ont valu des témoignages officiels de satisfaction.

En mai 1888, il présente au Ministère de la Guerre un modèle de fusil à répétition, ensuite une carabine de cavalerie vouée à devenir la carabine Berthier modèle 1890 mise en service au sein des forces militaires françaises (carabine de cavalerie, carabine de cuirassier, carabine de gendarmerie en 1890, mousqueton d’artillerie en 1892). Cette présentation fait suite à une autre réalisée en 1887, où la Section Technique de l’Artillerie l’avait éconduit, l’obligeant à corriger ses plans. Le système Lebel-Berthier de 1890, est un fusil Lebel avec amélioration de l'approvisionnement par adjonction d'un chargeur à remplissage par lames-chargeur de trois cartouches. Les modèles 1902 et 1907 ont été conçus pour armer les troupes coloniales de tirailleurs indochinois et sénégalais. Le 2 juillet 1888 est nommé officier d’Académie. Le 12 juillet 1888, il est promu sous-lieutenant au 44e régiment d'infanterie territoriale.

En 1889, il devient directeur de l'armement au concours national de tir. Il devient directeur de l'armement au concours national de tir. Le 10 février 1891, il est nommé lieutenant au 43e régiment d'infanterie territoriale. 

De 1891 à 1892, il installe pour le gouvernement ottoman une commission d'expériences d'armes portatives sur champ de tir. Il est décoré de la médaille des Beaux arts ottomans en août 1891. Il est, en outre, en charge l'étude de la réorganisation des cartoucheries et des arsenaux de l'Empire ottoman. Il est promu Général-Pacha, aide de camp du sultan et nommé commandeur de l’Osmanié en mars 1892, décoré de la médaille du Liakat, en juillet 1892, nommé commandeur de l’orde de Medjidié et décoré de la médaille de l’Imtiaz en or. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur, le 9 juillet 1892.

Il est également sous-directeur de l'usine Gévelot à Issy-Les-Moulineaux. Ainsi, en 1884, Jules Gévelot s’est associé avec Victor Gaupillat qui possède également une société de cartouche pour créer la S.F.M. (Société Française des Munitions de chasse, de Tir et de Guerre) qui développe la fabrication des amorces, des cartouches de chasse et des munitions de guerre.

En 1908, il dépose le brevet d’un fusil mitrailleur. Les différentes versions de cette arme, les modèles 1910 et 1912, sont fabriquées en Belgique par la société des anciens établissements Pieper. Elles sont testée à Versailles en 1911 et 1912. Il a déposé plus de 50 brevets (Canada, Etats-Unis, Royaume-Uni, France…).

Publié dans Personnages

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